des petits casques de chantier, des cours de tai chi dans la rue , des
femmes en bas nylons par une pleine chaleur, les parfums d'une cuisine
délicieuse, ses couleurs, l'absence de toute pilosité, la vie nocturne,
et ses salles Internet pleine de joueurs rougis survoltes,
pas de
doute on est en chine.
dans le wagon ...
A s'y prendre a la dernière minute, on se retrouve
forcement dans le dernier wagon. celui des pauvres, qui est aussi celui
des cartes, des rires, du thé, et des grands yeux étonnés et un peu
dubitatif devant le touriste assis a leur cote.
Chacune, oui
chacune, de mes affaires fait l'objet d'un commentaire de la communauté. A
chaque discussion, on me questionne par un signe de tête ,et sans
comprendre j'approuve du regard avec le plus grand sérieux.
beauté
du désert blanc de Gobi dans le ciel blanc.

---
joie simple du jeu de carte dans ce train [ enfin, un
terrain où les règles sont explicites !]
---
c'est quand
même un peu troublant de se faire caresser le bras par un inconnu
goguenard, sous le prétexte qu'on a des poils, nous.
---
et ce
vieux ferré en plein désert qui me reste ...
"j'étais prêt a te
grossir de quelques larmes"
---
le désert franchi naissent
des embryons de rondes collines. dans la verdure nouvelle s'endorment les
chameaux et les nomades mêlés.
Tout y respire l'apaisement et le
sourire d\'un coin d\'ombre l'été.
---
Nous poussons vers des
horizons magnifiques.
Le rythme du train repousse les fatigues
estivales.
Et dans le chant nouveau du vent et du sable, la marche a
venir se fait belle, dissipe les rides naissantes.
----
Mon voisin criant et me montrant l'horizon
"sano Gobi !!"
---
Les visages ont tant changé depuis le Pakistan, depuis que l'Himalaya fut
franchi. L'ovale noirci cède la place a des rondeurs multiformes.
les
yeux se sont aiguises, les pommettes se sont faites saillantes.
le
soleil a étiré' les peaux. le sable a pris leur couleur.
les corps ont
à présent la sécheresse et la force de ceux contre qui le vent ne peux
rien.
Les Ouïgours et les Hans s'entremêlent encore a mon regard.
Les ouzbeks, les kirghizes, les mongols sont la aussi pour encore jeter un
peu plus de confusion et d'inouï a l'endroit.
---
Parlerais je des habits ?
Jupe longue flottante, jupe courte lisse,
jean serré ou jean large, burka encore, dentelles traditionnelles noires
ou blanches dentelles pour les soirs aimant.
Les hommes eux se
sculptent à présent de nos occidentales us. seuls quelques d'jeuns
hésitent avec des japonaises extravagances.
---
Il a le front
brûlant. elle peut être les mains froides. Il a une chemise ouverte sur un
torse imberbe. Elle a les yeux de celle pour qui rien n'existe que. Il a
les yeux brillant de l'ivresse. Elle a la tête pose sur ces genoux. Il la
protége du soleil brillant d'une main aimante. Elle le regarde. D'un geste
ou d'un regard, il redessine son visage. Dans un souffle parfois, elle lui
murmure quelques folies.
et des rires alors fleurissent leur visages.


sur son grand carnet d'écolière, une chanteuse
kirghiz note les 5 mots
d'anglais que je viens de lui apprendre ... pour le ranger dans sa grande
malle, elle se met sur la pointe des pieds et tire un peu la langue ...
dans ces moments là, on dirait une tout petite fille ...
---
On m'apprend a jouer au carte.
Tous le wagon vient me donner des
conseils. chaque carte joué provoque un brouhaha de réprobation et de
commentaire.
Par la suite, je gagne avec brio plusieurs parti de suite.
Mes partenaires sont vexés. moi, je suis pas peu fiers ...
---
ce fut une bien joli rencontre

---
En deux
heures de voyage, mon carnet s'est remplit de mille signes, dessins de nos
vies, et un long dictionnaire de nos langues communes.






[ le Xinjang est une province annexe par la chine, peuplé a l'origine
de ouïgours, musulman, le gouvernement pousse les Hans, les chinois de
l'est à s'y installer en masse. aujourd'hui les ouïgours sont encore
majoritaire mais plus pour très très longtemps. ]
donc Abdil, un
jeune ouïgour empli d'un dynamisme incroyable, aimerait voyager mais " you
know different life level.."
- les chinois ont tous les bons emplois.
nous on a beau parler anglais et chinois aussi bien qu'eux, on ne trouve
que des mauvais jobs ....ce n'est pas juste... racisme ...
[...]
moi -
vous voulez l'indépendance ?
lui, regardant autour de lui - chut !
no, no.
- ouïgours et Hans fear eatch other.
[...]
- i'm
muslim but in pakistan, muslim are so crazy.
moi - A l'école garçon
et fille sont mélangés ?
lui - pour moi c'est immoral
moi - pourquoi
?
lui - sex before mariage is immoral.
moi - euh ... oui ... mais
juste parler...
lui - ... ah mélanger, ca ne veux pas dire fuck ?
moi - ...
lui - ah ben oui, ben bien sur qu'à l'école les filles et les
garçons sont ensembles. pourquoi ?
Urumqi, sous la pluie.
'la tout n'est qu'ordre et beauté
luxe, calme et comme qui dirait volupté.
[...]
"songe a la douceur d'aller ici vivre
ensemble
les soleils brouillés
de ces ciels mouillés
pour mes
yeux ont le charme
si mystérieux
de tes traîtres yeux
brillant a
travers leurs larmes."
----
Il suffit de quelques instants attablés a une terrasse pour se retrouver a
faire des "campai !!" avec un inconnu, ses 2 litres de bières, et son ami
au téléphone qui veux tant parler anglais ...
---
Pays de signe
et d'écriture. les images en sont singulièrement absentes, remplacées bien
souvent par des hiéroglyphes rouges géants luminescents.
Foire de
symboles obscurs tapissant les murs, les rues, les vitrines, et donnant au
passant ignorant de troublant vertiges.

----

-----
"taxi, la gare routière pour le lac tian chi"
"ok, ok" et
moteur vrombissant.
5 minutes plus tard, on s'arrête.
lui le regard
interrogateur.
"no english..."
---
au lac tianchi [
tout de même, il faut parfois une sacre persévérance pour goûter a un peu
de verdure ... ]
décors ? on l'appelle ici l'étang céleste et pour une
fois,ils n'en font pas un peu trop.
mais je ne parlerai pas de la
cascade dite du " dragon blanc vrombissant ..."
moi - no
horseridding today, i want to walk and rest.
lui - but tomorrow, snow.
moi - ah.
lui -...
moi - what, snow !
---
----
je loge
dans un village kazakhs plein de yourtes
fumantes.

avec leurs formes
arrondies et basses, elles ressemblent a des champignons potelés et le
village à schtroumphe-land.
et d'étrange cracoucas tournent autour de
nos masures.
note :
la fille de la yourte s'appelle "krr", si si
!
--
demain, nous verrons si les kazaks sont si bons cavaliers que
ça !


















--
y sont marrant les kazakhs a faire confiance au premier
touriste venu avec sa connaissance hippique de manège. on lui donne un
cheval et on lui dit : " va la bas, c'est sympa"
du coup
randonnée seul
en montagne, dans la foret et les rocs autour du beau lac tian chi.
le
cheval noir puissant connaît son affaire.
avec ce brave Irka que j'ai
traduit assez librement par "pégase fougueux" et
aux sons de tchtt (
go en kazakh ) et urta ( stop ), nous chevauchons tous deux parmi les
troupeaux paisibles et l'herbe fraîche. et la neige parfois.









une petite vidéo
et une autre




retour







lui ( la jeunesse étincelante, exaltée, débordante )
" je voudrai
une femme ... enfin une petite amie déjà, ce serait bien.
...
"et je
voudrai des enfants"
...
"Oui, j'aimerai tant laisser une trace
après."
---
un Han, joufflu ingénieur, la cinquantaine
solitaire et touristique.
moi " il y a quelque années, il y a eu des
affrontements sanglants ici, entre les ouïgours et le gouvernement"
lui
" oui, mais nous avons installe la puissante armée chinoise ici en grand
nombre, très grand nombre. Et maintenant tout va bien ..."
note
l'arrestation et l'exécution des opposants a du aidé aussi.
----
lui ( étonnement grand, un visage carré lisse, une absence d'expression
singulière )
lui - " vous voyagez seul ? vous n'avez pas peur d'être
volé, agressé, tué ?"
moi - ben non
lui - vous êtes courageux.
moi - vous pensez vraiment que la chine est un pays dangereux ?
lui -
euh... non.
long désert de rocailles ou' s'époumonent des herbes fiers.
au loin,
une foret. un mirage peut être ?
---








A chaque gare traversée, sur le quai, des épilepsies de
retrouvailles.
Lorsqu'on aura émasculé' tous les joueurs de foot, il est
impératif d'oscir
tous ces foutus écrivains ( les russes sont une priorité' ) qui ont une
sacre' tendance a faire manquer l'arrêt du train a la station désirée....
lui - j'habite Kuché, je vais a pour affaire,
moi - vous habitez
Kuché' ?
lui - oui
moi - donc on a dépassé Kuché.
lui - et vous
vous allez ou' ?
moi - ben j'allais a Kuché.
lui - et maintenant.
moi - ...
trajet A. --> Kashgar.
un bus couchette
ambiance familiale, débonnaire et festive.
un
bus couchette c'est un peu une soirée couette qui roule.
---
Après la pause, le chauffer a le malheur de ne pas retrouver la suite du
navet anglais que nous regardions.
Un groupe de femme Ouïgours a l'arrière
du bus particulièrement enjouées l'invective en riant. Concert d'insultes
sur aigues, de protestations franches, rêches, résonnant dans le véhicule
et chapelet de rire parce que j'ai bien l'impression que le film tout le
monde s'en fout un peu.
Le chauffeur pour les calmer lance "Desperado".
Comme outrage ultime, les furies se mettent a chanter et couvrent de leurs
voix la pauvre bande sonore.
Nous sommes alors la, au milieu du
désert, couches sous une nuit perlée d'étoiles brillantes, et maintenant
perdu dans le sanglot de leurs voix.




Kashgar,
y'a quand même une bonne partie de la population qui mi musulmane mi
alcoolique.
...
Au détour d'une rue perdue, un escalier un peu sombre et une devanture chic "sunny
coffee".
J'entre. Bar de bois clair et fer forgé, lumière tamisée et alcôve
orangée.
Personne. seul un piano enroulé en jazz s'écoule dans la pièce.
on m'invite a m'asseoir.
je demande timidement.. "un café'" , subjugue' par
l'endroit.
"lequel monsieur ?" me répond on avec froideur.
on me tend la
carte. la carte des cafés. gigantesque.
Ca fait 2 mois que je tourne a cet
guimauve de thé. [ pas toujours mauvais mais bon ça reste du thé ].
le café
est un délice. je manque de défaillir.

kashgar,
La première impression fut désagréable, repoussante.
On
m'avait dit "va, va voir le marche' le dimanche, va voir le quartier des
artisans, c'est beau"
Ben j'y suis allé'.
Des trains de touristes s'y
succèdent agitent des fanions et flashent en saccade du pittoresque de façade.
les autochtones les regardent passer avec au mieux une indifférence bovine. on
tente d'y vendre un exotisme industriel et suranné'. Tâtes mon sabre et mon
couteau orné, regardes mon chapeau a plume oh comme il te va bien.
Pour ceux
qui n'ont pas le bonheur de savoir goûter aux hystéries de shopping, l'endroit
est repoussant et laisse un malaise tenace.
Prétextant des contraintes
administratives j'avais fui cette ville rapidement.
j'y fait une halte
ces
jours ci avant d'entamer la route vers le kyrgystan voisin.
et bien, et
bien je m'étais trompé, il est des charmes cachés. Passe' les murailles des
zones balisées, la vielle ville fut accueillante. Des ruelles courbes s'offrent.
D'étranges passages sous les maisons en pilotis se dévoilent. Les enfants y
jouent et sont heureux de partager leurs jeux et leur joie avec le passant qui
s'y arrête alors longtemps. Les portes des masures restent ouvertes, confiantes.
Dans leurs ombres, parfois, des femmes aux voiles colorés y discutent sans
heurts. Un sourire surpris éclaire leurs visages au passage du passant.
Parfois entre 2 cartables dans une étroite ruelle, on finit d'user un ballon
dégonflé'. Tout nouveau joueur est alors le bienvenu. Et même s'il n'est pas
très doué, cela fait au moins rire les parents ...
Plus loin le soir, c'est le
festival de la friture et des fruits.
Tout y bout, cuit, s'étale dans le
fureur et dans les cris et dans le silence des papilles heureuses.




















Kashgar















l'enquête ordinaire.
moi " bonjour, est ce que vous sauriez quand partent les bus pour Osh
?"
[dans un café']
" oui, bien sur, le jeudi et le lundi matin "
[un touriste]
" des bus pour Osh ? y'en a tous les jours, oui, c'est
sûr."
[ a l'office du tourisme]
" faut se présenter très tôt, je
sais pas quelle jour et ils partent quand ils sont plein "
[ un
café'
près de la gare routière ]
'le mardi uniquement et il faut faire 2
changements'
recouper les faits, recouper ...
ps:
[ après
investigation] en fait ils partent le jeudi pas spécialement tôt et il
faut réserver a l'avance et surtout pas s'y présenter le jour même...

rencontre et proposition
Il est grand, étonnement grand, sec, un regard aigue, vif. quand il
parle, ses yeux virent et voltent joyeux. Il porte des vêtements un peu
trop large qu'il rabat par moment. 26,27 ans peut être. il fait du "biseness"
comme tous les pakistanais ici. quel business ? ça reste un mystère...
(lui)- l'islam ça veux dire le respect de l'autre. le respect de chaque
homme tu vois. quel qu'il soit. les bombes, les fatwas, tout ça c'est pas
l'islam.
(moi)- j'ai l'impression que l'islam c'est bien ce qu'on en
fait. tu sais j'étais en Turquie, en Iran, au Pakistan et chaque fois on
m'a parle' du vrai islam. et bien chaque fois il était différent.
(lui)-peut être... les chiites et les sunnites... mais l'important c'est de
donner. Pendre, prendre aux autres est égoïste, rend mal. Comme dieu nous
a donne' la vie, donner nous rend heureux [ il a les yeux éclatant
rayonnant ]
(moi)- dieu doit être heureux alors.
(lui)- ...
plus tard.
(lui)- le problème c'est les enfants. On les endoctrine des
les premiers jours. alors qu'il faut avoir l'esprit ouvert ouvert sur le
monde...
si on ne leur apprend pas, alors il ne pourront jamais
entendre.
...
(lui)-il me faudrait 2 ans, 2 ans au pouvoir au
Pakistan et tout changerait.
(moi)- qu'est ce que tu ferais ?
(lui)- je construirai un grand village. et dans ce village, j'emmènerai
tous les enfants de toutes les familles ....
... et je leur apprendrai
la réalité'.
(moi)-la réalité' ?
(lui)- tu vois cette tasse ?
certains disent que c'est un verre. ils déforment tout. il faut apprendre
aux enfants a voir les choses. il faut briser la tradition.
(moi)- tu
vas être tout seul pour tous les enfants ?
(lui)- non, j'ai besoin de
200 personnes.
(moi)- et tu seras le chef ?
(lui)- non, non on sera
tous amis.
(moi)- mais que fais tu encore ici ? un projet comme ca faut
le commencer tout de suite !
(lui)- pour l'instant, j'essaye de
convaincre les gens avant de commencer ... et puis ... et puis ... " i have
to enjoy life before !" s'exclame t il avec un rire un peu gêné' mais
large sincère.
(lui)- tu veux en faire partie ?
(moi)- il fait trop
chaud au Pakistan... mais si ton village tu le fais dans le nord, c'est
d'accord !
[ pour ceux qui seraient interrese's , écrivez moi
je transmettrai ....]
échec...
Les échecs ici, c'est un jeu collectif. 5,6 personnes de chaque cote'
s'affrontent dans un duel serré, sérieux. Bien sur les équipes changent
et des traîtres passent dans le camp adverse toujours dominant.
C'est
une lutte. A chaque coup, les pièces claquent rageuses sur l'échiquier.
Les mains s'y déplacent rapidement. saisissent balancent les pièces de
bois, dépitée ou rageuse mais toujours avec une force rare.
les pièces
ne sont pas prises. elles sont éjectées. Plus la fierté' est grande, plus
la violence se fait présente.
c'est un duel de corps avant tout.
on y joue très rapidement au début, dédaigneusement, un peu aléatoirement.
Puis les coups se rallongent, et chaque passes demande alors mille
tapotage sur l'échiquier, mille stratégies dessinées et bien des
conciliabules interminables.
la fin des parties se fait dans la
froideur. Chacun se lève et cache sa fierté ou son



[ au moment ou' je finis ce petit texte, un homme
dérape a
vélo se plante devant moi "america ?" et repart. je ne sais qui c'était
mais ça a provoque' un sacré' attroupement.]
Médecine douce.
Je ne suis pas contre les médecines locales mais de là à accepter, sans
bondir, qu'on me mette un scorpion sur l'épaule, ça jamais !
et même si
"monsieur, monsieur ! c'est bon pour la santé ...."
note :
record personnel du saut en arrière largement battu ...




Kashgar ( en vrac )





















une passante ...
Elle marche dans la matinée naissante. Elle a pour elle le regard
rêveur des badauds qui s'arrête, s'arrête pour elle, un instant rêvant.
Elle avance son ombrelle a la main, son ombrelle qui jette un peu d'ombre
sur son corps blanc. Elle marche doucement souriant a la lumière
balbutiante. Elle a le regard des amours débutant, si frêles, si légers,
si profonds. Elle porte en son sourire comme une promesse antique. Ses
noirs cheveux volent aux vents laissant aux passants comme le parfum
sonore d'une musique inespérée.
Elle porte en elle, dans sa démarche,
dans sa silhouette et dans ses gestes, le songe d'un monde libéré',
généreux, inouïe.
Elle avance vers moi d'un pas et tranquille et
confiant, sereine et si belle, si belle dans l'aube nouvelle.
Elle s'arrête.
pose son regard sur l'horizon lointain. Puis baisse doucement, chastement
les yeux.
Et dans un vrombissement gutturale terrifiant, se racle
longuement la gorge, se pince les joues et s'élance et crache, crache un
long mollard dans le caniveau propre.
c'est ça aussi la chine.
"Départ dans l'affection et les bruits neufs! "
Il y a dans ces vielles de départs ce je ne sais quoi d'impatience, d'inquiétude
et cet arrière goût de putain-j-ai-fait-que-l-effleurer-ce-pays.
départ pour osh, la kyrgyzie et M. demain.
la chine en vrac ( et en bref...)
la chine c'est :
- la courtoisie:
une serveuse posant
négligemment une cuillère au bord de la table après vous avoir observe'
vous débattre avec un riz non collant...
- la délicatesse:
un
marchand criant dans la rue a votre intention, une bouteille de bière d'1L
a la main, "eh ! eh ! je te mets la même chose qu'hier ! "
- les
fashions victims
o les belles panoplies : gants blancs, ombrelle, mi
bas nylon.
- le voile qui ressemble vraiment a une serpillière.
-
enfin de la nourriture exquise et un peuple non uniquement carnivore.
-
quand même cette curieuse façon de rajouter du piment,[ bien qu'on ait
implore' dans toutes les langues de la création que vraiment pour nous
c'est l'enfer buccal ] comme ça pour faire plaisir ...
- la franchise :
" sir, can I train my english on you ?"
- les faux billets pour prier
bouddha.
- les fausses fleurs en plastique de partout ( joli d'ailleurs
).
- les salles Internet bondés d'adolescent, de post adolescent,
d'adultes, étripant des monstres tentaculaires ou zigouillant hardiment du
terroriste, dans un vacarme de click hallucinant.
- ce gros mao qui
pointe les lendemains qui chantent.
- A la télé chinoise:
voir Musclor a la télé criant ' par le glaive
ancestral ' et ' j invoque mon tigre de combat ' en poussant des petits
cris chinois suraigus; ça valait vraiment les 12000 km de détour.