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Ouzbekistan  

 

Train Osh --> Tashkent -> Boukara

- vous allez a boukara ?
- oui; vous aussi ?
- non moi je m arrête a Samarcande.

ben moi; rien que ça ; ça me fait rêver...

 

 

Boukara

On part avec des a priori du type :
' Boukhara c est magique '
ben Boukhara c'est vraiment magique ....

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chaque portes est de bois ciselé: chaque mur est enrobé de sable ; a chaque détour étincelle un monument d une magie ancienne.
Dans la chaleur et les mythes, nous promenons nos songes et ce n'est ni les synagogues tadjiks où de minces crépuscules de vieux s'acharnent a apprendre une Thora trop usée, ni les arbres décharnés aux troncs millénaires, ni les miraculeuses mosquées de faïences bleus d'une sensualité étrange;qui nous sortirons de cet état...
Partout c'est la démarche tranquille d'une cité sans fierté , qui se sait millénaire...
Et qui nous conte doucement son histoire...
 

Visite d un atelier de fabrication de tapis:comme chaque point semble précis méticuleux coûteux, comme la finition semble démesurément lointaine...

 

 

 


---Les écoles coraniques les medersas ont depuis longtemps été transformé en lieu de commerce; en lieu de vie; en lieu de silence. Et le silence studieux des étudiants a été remplacé par le bruit de nos pas et de nos yeux tour a tour songeur, ébahis, perdus.
Du haut de ces citadelles d'antan, la cité offre sa démesure.

 

- vous France ?
- oui
- France pfffuitt !

Il est des langages universels.
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"ah zidane good !
but italia attacks. hurt france. no good.
france football good
but zidane out !!! no good."

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"ah france
France football very good;
but italia very very good !!!"

une petite vielle
"ah france:  jean gabin. louis de funes. jean marais. Great french films... .like Fantomas !!! "

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dans la rue
( à moi ) - eh eh ! you ! you look like .... you look like Pierre Richard. yes;
(tu parles d'une hospitalité ....)

( à M. se bidonnant ) - you, you look like .... Richard Gere.
 

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dans une mosquée

-- Francus ?
-- oui
--Zidane ! Hooligan !

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Etrange de construire un restaurant juste en dessous d'un nid de frelons.
Enfin a nos yeux. Parce qu'ici on les chasse d'un revers de la main avec une placide indifférence...

A chacun de leurs passages, nous, nous sursautons, bondissons de nos chaises, saisissons toutes armes disponibles et luttons en vendant chèrement notre peau. Enfin battons l'air vainement.
Il en vient 4,5 . nous ployons sous le nombre. et ne restons plus assis.
Nos voisins de table nous regardent hebete's, nous disent de nous asseoir. Ne comprenne pas notre agitation.
Nous fuyons vers une autre table.
Ils reviennent.
Nous mangeons debout, en bondissant parfois.
Nous n'avons jamais mange' aussi vite.

 

Boukara

Boukara --> Samarcande

 

samarcande...

visite dans l'antique...
Portique immense 40 m de haut. Murs épais s'élevant. Dominateur. Pure étalage de puissance brute. Un émissaire anglais aurait eu l'audace de franchir la porte a cheval. Il en eut la tête tranché.
Mais une fois le portique traverse' , s'éclaircit une cour verte et douce. En son milieu, un arbre antique déploie son ombre bienfaisante. Tout y respire alors la tranquillité' des palabres estivales... Autour, des niches dans les murs de sables sont salles de cour, salle de prière, salle de repos.
Dans les couloirs et les voûtes, il règne le silence d'une spiritualité' anoblie.

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Sur les tombes sont gravés les visages des défunts. Tous font la gueule. A croire que le sourire est incompatible avec la dignité'.

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Dans les tombeaux majestueux des rois défunts sous l'or, le nacre et les miroirs, les cercueils sont d'une humilité' troublante.
De simple parrallepipede blanc.

C'est a se demander si il n'y a pas ici un orgueil incroyable derrière cette modestie apparante.

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Dans une espèce de forteresse, un gardien nous invite a monter sur le toit par un passage fermée mais dont il a la clef.
Moyennant finance, bien entendu.

Lui [ montrant les billets avec un grand sourire ] - " ça, ça va dans ma poche et pas dans celle du gouvernement. Eh non ! Parce que ça coûte cher de manger et moi j'aime bien ça... alors tous les touristes qui passent : Hop ! "

ps:
le passage est en fait un ancien escalier sans marche maintenant, totalement obscure. Seul le flash de l'appareil photo nous guide....

 

Samarcande diaporama

 

 

 

 

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Un touriste [ sans ironie ].
" moi j'aime bien les dictatures..... ce kitch... "

Tachkent

lui, belge, la figure blanche de vieillesse...

- ça fait 14 mois que je voyage. vous savez ce qui me manque le plus ?
-...
- un bon repas bien de chez nous. parce qu'ici......
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-au début de ma vie, je n'avais qu'une semaine de vacance par an. une semaine vous vous rendez compte ! puis 2 semaines et maintenant 54 semaines...
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- je vais rentrer bientôt. Enfin dans quelques mois.
-...
- ça me fera du bien.
-...
- mais je sais que je ne pourrai que penser a mon prochain voyage.

Tachkent au marché

Tachkent après

M. est partit.

mon dieu... plus que 2 jours !
je rentrerai le 20 a 17-18h....
A l'heure où d'autres rentrent du boulot...

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Un biseness man me raccompagne le soir.
moi - vous pensez quoi du président Karimov?
lui - no comment .
moi - c'est étrange chaque fois que je pose cette question. Tous les gens me disent que c'est quelqu'un de bien. Mais j'ai l'impression qu'il ne me dise pas ce qu'il pense vraiment.
lui - they ' re lying !!!!


Gentiment, il me raccompagne jusque dans le métro.
Enfin, c'est quelque station plus tard que je me suis aperçu que c'était le mauvais métro...

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La russe ne marche pas. Elle conquiert. Et ses talons hauts frappent le bruit sec de sa domination charnelle, assurée.

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Tachkent, en banlieue, [ a cote' la zup, c'est la suisse profonde. ].
Apres une longue perigrination, j'arrive devant un hôtel. A l'intérieur, une ridée de concierge connaît 2 mots:
"niet" et " au revoir"
J'avoue une certaine lassitude a faire le chemin en sens inverse. L'hôtel est loin de tout.
Je m'assois sur un muret avec l'espoir diffus qu'il se passe quelque chose [ quoi d'ailleurs ?]
Dans le quartier, on m'apostrophe " Francus ? Zidane !" et chacun de mimer le coup de tête a sa façon. Rigolard ou hargneux. c'est selon.
On me dit de retourner vers le centre, vers les hôtels chics. a chacun sa place.
voyons que fais tu ici c'est la banlieue.
Seul un petit garçon de 14 ans, rondouillard les yeux fiers et doux, des poings ayant déjà servis, m'indique un hypothétique hôtel a 5km de la.
du coup cahin, caha, nous courrons tous deux après le tram, échangeons nos cigarettes, sautons par dessus les branches mortes.
Nous cheminons tout deux en parlant un curieux mélange de Tadjik-ouzbek-franco-anglais qui nous fait bien marrer.

A 50m de l'hôtel, il me dit " arrêtes toi la, je m'en occupe "
Docile, je m'arrête.
Le front haut, pas peu fiers, il part demander les prix.
Quelques minutes plus tard,il revient et me glisse sur le ton de la confidence : " eh pas plus de 5 dollar "
j'y vais.
L'hôtel n'accepte pas les étrangers.
"donne moi de l'argent, j'appelle ma mère"

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Peu de temps après, je débarque dans son immeuble qui est dans un état de décomposition plus qu'avancée. Les murs portent de larges fissures, des monceaux de ferrailles en sortent par endroit. La porte d'en bas n'est plus. L'escalier de fer fait des bruits inquiétant.
Dans l'immeuble a mon arrivée rires peurs, interrogations.
L'appartement est saisissant. Les tapisseries sont passées, déchirées par endroits. Pour tout meubles, une table, une armoire, un maigre divan, une télé' [ qui ne marche plus depuis longtemps...]. Des photos aux murs arrachés dans quelques magasines, des posters d'un ailleurs fluorescent et 2 portraits inconnus.
Seule la chambre et son rideau de dentelle blanche semble épargnée.

Le gamin me propose un prix pour la nuit. Je fais semblant de négocier.

La mère:
Elle a les yeux cerclés d'un noir épais. Le maquillage semble avoir coule' depuis longtemps autour de ses yeux noirs. Ses joues sèches creusent son air fantomatique....
A t elle pleurée. Je ne le crois pourtant pas.
La sueur, l'abattement peut être.
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A mon arrivée, elle ne me regarde pas. Engueulle son fils. Echange brutal entre eux dans le couloir délabré'.
Elle se fait douce et m'accueille.
Elle s'appelle mary et m'appelle Nicole.

elle : " le visage ça va .. mais les cheveux, ça faut raser. et puis la barbe, c'est quoi ça ? "
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Le soir je rentre un peu saoul, elle m'attends.
Nous nous asseyons tout deux et sirotons sa bière a 12 degrés, en échangeant des paroles d'alcooliques.

Elle : " c'est ma 4 ieme bouteille " [ d' 1,5 L ]

"avant je travaillais dans le metro, mais mon coeur y peux plus. Je peux plus."

" Les hommes c'est fini. Fini. pas de mari."

La lumière sale de cet éclairage de banlieue creuse sur son visage les boursouflures de l'alcool.

 

 

 

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A cotés des femmes de vertus dites légères, on vends des kebabs ruisselants.
Et les hommes passent de l'un a l'autre avec un appétit de chair sans fin.

Tachkent petit diaporama

 

 

 

a la piscine publique...


un maître nageur petit gros rond poilus bombe le torse et engueule ses élèves avec une véhémence caractéristique.
Il y a des profils universels.

Des réponses ?

Je ne suis pas sur qu'un voyage apporte beaucoup de réponse. Pourtant, il m'est une question qui me hante depuis longtemps :
du flic et du voleur qui est apparu en premier ?
Et bien dieu, dans sa grande mansuétude, m'a apporte' la réponse hier soir.

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Apres une longue journée d'errance, je rentre un peu tard en mon logement familiale. A une dizaine de mètre de l'entre' du bâtiment, deux policiers contrôlent en criant un groupe de pakistanais.
Candide, je passe a coté, sans un regard.
On m'arrête. " Passport ! "
C'est la troisième fois en 1/2 heures. je commence a être un peu las.
Je le tends. Tout les contrôles se sont déroulés de manière relativement simple jusqu a présent.
Je suis confiant.
Le premier policier, qu'on nommera Hutch par commodité' me sourit.
" one minute...."
J'attends. Il est 11h du soir. La nuit est pleine.
Starsky, - l'autre- revient . Le visage sec, les joues creuses, les yeux hargneux. Prends mon passeport. Le regarde d'un oeil mauvais.
- " visa no "
moi- "visa ok, no problem, look "
lui - yes problem.
Il ne me regarde pas. Ferme le passeport. Fais quelque pas.
moi - eh what are you doing ?
lui - no visa .... commissariat.
Son ton est d'une sécheresse peu commune et dans ses yeux brillent une colère bien noire. Toute discussion semble impossible. Ils sont deux. Ils ont mon passeport. Je n'hésite qu'un instant.
Je suis.
Nous marchons.
Quelque mètres après, un coin sombre.
Il montre mon sac. fais le geste de l'ouvrir.
Il se met a le fouiller avec le fureur. Tout s'étale a terre. Mon appareil photo, mon lecteur mp3, mon billet d'avion, mon argent....
Il ramasse l'argent.
Je l'arrête.
Il me repousse avec force. Ramasse les billets, les mets dans le passeport.
lui - certificate dollards ? euros ?
je montre mes documents.
lui - No ! No certificate ! problem. Go !
Mes affaires sont éparses a terre.
On réfléchit vite dans ces moments la. trop vite.
S'ils avaient voulu me voler,ils l'auraient déjà fait avant. La nuit est noire, il n'y a personne. Ils sont deux. Leurs matraques ne semblent pas en carton.
J'opte pour l'option il est fou ou fait du zele.
Atteindre le commissariat. Trouver un supérieur. Appeler l'ambassade.
Surtout, surtout ne pas perdre de vue le passeport.
Je tente de ramasser mes affaires rapidement tout en le surveillant du coin de l'oeil.
Starsky tient avec hargne mon passeport. Je marche a ses cotés, essayant d'évacuer la colère montante, et de retrouver un souffle calme.
Souffler profondément.
Hutch nous suit quelques mètres plus loin. J'hésite. soit il est pataud, soit il ne veux pas être mêlé' a ça, soit il ferme la marche.
Nous nous enfonçons dans la ville encore plus noire, plus silencieuse.
" il est ou' ce commissariat ?"
" la a gauche "
" la a droite "
" dans 10 minutes "
sont les seuls réponses auxquelles j'ai droit.
Chaque bâtiment éclairé' devient l'espoir de l'arrivée prochaine.
En vain.
Je ne comprends pas ou' nous allons. L'endroit ne peux pas être plus sombre qu'a présent.
Je pense au viol. Rejette l'idée.
Je pense a fuir. Arrache' le passeport serrait une chose, mais semer 2 types armés dans la force de l'age, moi avec mes chaussures de rando, mon p'tit sac, et mon corps portant la fatigue de 3 mois de voyage, me parait trop aventureux.
" a gauche !"
" a droite !"
Nous arrivons dans un terrain vague. En face un bâtiment semblable a une prison.
Contrôler les battements d'un coeur qui voudrait s'affoler.
" ou' est t on ? '
Pas de réponse.
Hutch se met a pisser. C'est absurde.
Je jette mon sac a terre. Ressorts les certificats. Lui demande ce qu'il veux.
Starky a peur. - je ne le comprends qu'a ce moment la' . Même les coins les plus sombres étaient encore trop dangereux pour lui. Il a voulu venir ici.
Je lui arrache des mains mon passeport.
lui " donne de l'argent"
je ris et je pars.
Il me retient par le bras.
Silence.
moi "Tiens 10 dollars"
lui "Non. Plus"
moi "ça va pas "
Je m'arrache de son étreinte et m'éloigne d'un pas vif.
Surtout ne pas courir.
Ils ne me suivent pas.

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il est 1h du matin. Je suis sur un boulevard désert. Nous avons trop marche' dans le noir. Je ne suis pas sur de la position de l'hôtel. Le retour a pied semble difficile.
Il faut héler une voiture inconnue.
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le "taxi" rend la monnaie. après tout ca, j'ai du mal a croire a tant de bonté' . je le remercie plusieurs fois. Il ne comprends pas.

A la maison, je réveille mon alcoolique de logeuse.
Elle m'accueille avec de la bière, du Plov, et un peu de viande froide.
Elle s'inquiétait.
Ses propos d'hier semblent loin. Elle est avec un homme. Ils viennent de faire l'amour.
Ses traits par rapport a hier se sont incroyablement adoucies. Les voluptés ont laissés sur son regard une joie nouvelle. Ses cernes ne se distinguent plus.
Elle l'embrasse avec une tendresse avide et retenue.

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Moi désolé' d'arriver si tard- "Policia..."
Elle - C'est a cause de tes cheveux !
Moi - ...
Elle - Demain coupe coupe.

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Finalement ma surveillance n'a pas été efficace, les 2 flics ont emporte' une bonne partie de mon argent. Je n'ai rien vu.

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Le lendemain, a l'ambassade.
Moi [ en gros ] - Ressortez le Clemenceau !Réparez le De Gaulle ! Prévenez la légion ! Lâchez l'opération turquoise ! Parachutez Villepin ! Aux armes qu'un sang impur abreuve nos sillons !
Le vice consul - ben vous savez, c'est comme ça ici : on peux rien faire.
Moi - ...
Le vice consul - Portez plainte ? oh ça sert a rien.
Moi - ...
Le vice consul - Mais c'est marque' sur notre site Internet comment se comporter. Vous l'avez lu.

note :
ça sert a quoi une ambassade ?

 

Opéra

Tandis que sur scène, on rêve de Paris et des Vfolies Bergerrrres et de ses peintres romantiques, la salle se bidonne et applaudit a la moindre pause.
Toute la salle ? non.
Quelques rombières sont quand même venues exposer leurs froideurs, leurs diamants et leurs rides.
Et seules, armées de leurs jumelles, murmurent bouches serrées des pensées exquises.

Nous, sans comprendre un traître mot de tout ça, nous nous lovons dans l'hilarité générale....

L'ouzbekistan vraiment en bref

- les serveuses qu'on appellent Douchka, ça donne un petit coté fantastique a chaque commande
- le baiser à la russe. Ah voir 2 vielles se faire un smack aussi appuyé que bruyant sur les lèvres...
- la proportion démesurée de Français.
Quel est donc cet imaginaire commun qui nous porte ici ?
- le coté : on est pas peu fiers de nos tyrans.
- le jeu de marelle où M. déambule avec grâce tandis que je me vautre lamentablement sous le regard compatissant des enfants de quartier.

- le frelon, un animal de compagnie affectueux
- le salut avant et après le repas: les mains sur le visages qui descendent au ventre.
- l'hôte qui, solennel, romps le pain, et le distribue la mine grave.
- la beauté des monuments. Ce sentiment de l'histoire ici écrite.
- les flics et leurs goûts pour les promenades nocturnes.

aéroport Tachkent

 

Le jour commence à peine à dorer le paysage.
Il règne un brume légère. Enveloppant d'une pâleur éparse, les corps endormis.
Dans cette lenteur des gestes, comment croire au départ ?

c'est la fin.

Jeunes gens le temps est devant vous comme un cheval échappé
Qui le saisit à la crinière entre ses genoux qui le dompte
N'entend désormais que le bruit des fers de la bête qu'il monte
Trop à ce combat nouveau pour songer au bout de l'équipée

Jeunes gens le temps est devant vous comme un appétit précoce
Et l'on ne sait plus que choisir tant on se promet du festin
Et la nappe est si parfaitement blanche qu'on a peur du vin
Et de l'atroce champ de bataille après le repas de noce.

[...]
Que le temps devant vous jeunes gens est immense et qu'il est court
A quoi sert-il vraiment de dire une telle banalité
Ah prenez le donc comme il vient comme un refrain jamais chanté
Comme un ciel que rien ne gêne une femme qui dit pour toujours.

Enfance. Un beau soir vous avez poussé la porte du jardin
Du seuil voici que vous suivez le paraphe noir des arondes
Vous sentez dans vos bras tout à coup la dimension du monde
Et votre propre force et que tout est possible soudain

L. Aragon-- la beauté du diable.

Question ?

- Et alors ce voyage c'était comment ?
repenser à l'immensité traversé, sentir des myriades d'images défilées, retrouver retrouver l'écho des émotions passées et s'entendre balbutier....
- ben......... c'était.... c'était bien.

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- Et c'est quoi cette coupe de cheveux ?
- ben c'était le matin.... et elle avait déjà bu son quatrième verre de schnaps....